dimanche 5 juin 2011

Les enfants en Italie

Bonjour!

J’espère que tout le monde va bien de votre côté de l’Atlantique. Ici, il pleut presque tous les jours depuis une semaine, surtout en fin de journée ou la nuit, mais on a quand même de belles éclaircies pour les excursions. La plus importante a été mardi passé, à Venise. Deux heures de route pour se rendre, des bouchons de circulation, pour se rendre compte, à notre arrivée, qu’on tombait sur un jour de grève. Les bateaux-navettes entre le stationnement et la place Saint-Marc ne fonctionnaient pas. Il a fallu prendre un bateau-taxi. Et Colin a été maussade toute la journée, donc on a écourté l’exploration de la ville. Les autres jours, nous avons vu plusieurs petits villages aux alentours, et nous avons passé une journée à Gardaland, un parc d’attraction du genre de la Ronde. Nous profitons de la plage quand il fait gris, pour ne pas avoir trop de soleil sur la tête. Malgré la crème solaire et notre recherche permanente de l’ombre, les enfants brunissent à vue d’œil. Il ne fait pas trop chaud, autour de 25-28 degrés, et il y a presque toujours une petite brise. La nuit, on supporte la deuxième couverture.

Les alentours du lac de Garde sont plus verts que je l’aurais cru. Je m’imaginais une terre un peu aride, comme en Provence, mais la végétation est beaucoup plus abondante et variée que là-bas. On note surtout, du premier coup d’œil, les haies de laurier-rose et les jasmins. Notre nez détecte assez rapidement aussi le tilleul, surtout après la pluie. Colin, juché sur les épaules de papa, m’en a cueilli pour mes tisanes matinales, mon thé vert de l’épicerie ne goûtait rien. C’est d’ailleurs notre déception majeure : on ne mange pas aussi bien en Italie qu’en France. On a eu beau chercher du bon pain, peine perdue… il n’y a que les ciabattas raides qui sont déjà séchés à midi s’ils sont frais du matin. Nous sommes peut-être dans la mauvaise région pour la gastronomie. Ici, tout ressemble à un immense terrain de camping. En fait, les rives du lac sont bordées d’une enfilade de campings, et les commerces aux alentours sont clairement dévolus aux campeurs. Ce qui est bon malgré tout : les fromages, les olives, les gaufrettes à la crème de noisette, les pizzas et les pâtes (les restos offrent d’ailleurs presque exclusivement pâtes et pizza, sauf pour les restos arabes qui proposent des kébabs). Pour le reste, on a hâte de changer de pays.

Nous allons presque tous les jours à la piscine. Colin n’ose pas encore nager sans ses flotteurs, tandis que Heidi se jette à l’eau avec les siens et nage déjà en petit chien. D’ailleurs, la deuxième piscine est ouverte depuis le 1er juin, et c’est l’idéal pour la petite. Elle est très peu profonde et la dénivellation est très graduelle, elle peut aller loin tout en ayant de l’eau seulement aux genoux.

Les petites attractions quotidiennes : les marques d’auto, les routes en montagne et les crèmes glacées pour Colin, les canards, les chiens et les bébés en poussette pour Heidi.

La suite dans le prochain épisode (quand j’aurai le temps…).

Gros bisous à vous tous,

Annie

Heidi fait la sieste!



À Castellero.
Garda.






Colin, tout fier, devant une Fiat 500.

L'eau du lac est vraiment de cette couleur par endroit, et très claire.